COURSES

ZAZA

AU PLUS HAUT SOMMET DE SA FORME

                                

EUSKAL ENDURANCE

Saint Etienne de Baigorry

67 kms et 3700m de dénivelé +

 Tout d'abord, le départ dans la nuit avec la frontale... et le jour qui se lève petit à petit...c'est magnifique.
Après le premier sommet, Mont Autza à 1306m, le jour se lève et nous courrons dans les sous bois : une clarté, une luminosité très particulière.
A Adi 1250m nous sommes à mi-parcours.
Puis on enchaîne, des passages dans les fougères, des sentiers à flanc de montagne, dans la forêt d’Adazza à 1250m, avec de très belles palombières sur pilotis.
De nombreux passages sur les crêtes, on en prend plein les yeux... De même, pour les passages aux differents cols.
Des dénivelés très difficiles à franchir, autant en montée qu'en descente (Le Mondarrin x 10 !!!).
Des sentiers en dévers, pas toujours évident pour courir.
J'ai bien géré ma course, sans douleur, sans crampe et j'ai fini en courant (en passant 20 ou 30 gars sur les 10 derniers km de descente avec 1100 de dénivelé)
 
C'est une magnifique course (mais pas facile !), avec une très bonne organisation.
Les personnes aux différents pointages et ravitaillements sont super sympa.
On discute aussi parfois avec les coureurs : belle ambiance.

Vraiment que du bonheur, surtout quand j'ai franchi la ligne d'arrivée après 12h03 d'effort
Voilà, pour mes premières impressions.

                                                                          isabelle

                   ULTRA TRAIL DU SANCY

UN CHAMPION SOUS HAUTE SURVEILLANCE

           Mont Dore, 7h du matin, il fait frais ce samedi 8 septembre mais le soleil est annoncé. 72 kms devant les 145 partants et seulement un ravitaillement à mi course et deux points d’eau. Trail en semi autonomie.

           Départ du parc du Casino et après à peine 500m parcourus, nous rentrons dans le vif du sujet. Première cote ! Pic du Capucin, Montagne de Bozat, le vent pousse quelques rafales, Rocher de l’Aigle, passage à La Bourboule avant de se lancer à l’assaut de La Banne d’Ordanche, droit dans la pente, première vrai difficulté de ce parcours et point de vue exceptionnel sur la chaîne des Puys (1512m). On reprend un peu son souffle en direction du Puy du Loup pour enchaîner par le col de Guery, Pessade et le premier point d’eau. Gentillesse de l’accueil. Le tiers de la course. Les jambes vont bien pour l’instant. Je suis très souvent seul ! La solitude du coureur de fond ! Mais cela me convient et je vais à mon rythme.

      Nous suivons en grande partie les GR, mais les organisateurs nous ont concoctés des passages un peu plus « hard ». Nous débouchons brusquement sur le lac de Servière. Lac de pêche calme, paisible, il ferait bon s’y étendre au soleil. Mais le chrono tourne, direction Col de la Croix Morand : ravitaillement solide. Le plein du camelbak. C’est pratiquement la mi-parcours. Il me reste 8 kms pour passer avant 15h au point de contrôle éliminatoire. Rassuré par les contrôleurs, je suis dans les temps. Mais il faut s’atteler à la tache pour passer le Puy du même nom, enchaîner par ceux de la Monne, du Barbier et de l’Angle à 1738 m. De véritable « montagnes russes ». Nous y voilà, au bout de ce sentier qui ressemble à la route de l’Alpe d’Huez, il y à la Croix St Robert et l’élimination possible. Malgré le vent et les troupeaux qui se baladent au milieu du chemin – ils sont chez eux !- je vais passer avant le couperet. Il reste 28kms. C’est dans la poche ! Voir ? Car le vent ce fait de plus en plus sentir dans les parties découvertes et les sommets. Et très souvent de face. Les bénévoles sont très prévenants et les secouristes nous observent pour voir dans quel état nous sommes. Maintenant que je suis libéré de l’horaire je repars en direction du difficile Roc de Cuzeau et du Puy des Crebasses puis c’est la descente dans la vallée de Chaudefour. Au milieu la Dent de la Rancune. Ensuite c’est la longue remontée vers le Puy de La Perdrix. De 1210m à 1824m en 5kms. Les 1885m du Sancy seront bientôt atteints. Ils sont là devant mes yeux. Mais voilà Eole en a décidé autrement. Un vrai ouragan là-haut. De plus le brouillard se lève obligeant les organisateurs à nous déviés. Nous serons une quinzaine à ne pas passer au sommet. Contournement par les pistes de ski. Glisser sur les cailloux, quelle galère. Merci mes bâtons. Au bas je retrouve le goudron ! Bof. Plus que 6kms. Mais après les Longes je reprends le sentier des Pradets qui m’amènera dans le parc. Et c’est l’arche. Voilà c’est fini. Que du bonheur !

J’ai dans la poche un ticket pour une bonne bière -bienvenue après 12h30 de course- comprise dans l’inscription ainsi que le repas. Passage par la Patinoire, pour la douche, et ensuite direction le Casino. Pas pour jouer bien sûr mais pour un très bon repas d’après course.

Inscription, bière, repas, 25 euro tout compris, il y a des organisations qui sont des modèles à copier !

                                                                     christian